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Au pays de l'Inca...

Dernière mise à jour : 16 févr. 2021

Nous voilà au Pérou, au terme d'un fabuleux voyage de 500 jours !

Et ce n'était pas le plan initial ! Tout comme la tenue de ce blog ou le montage des vidéos, ce n'était pas franchement ce qui était prévu... mais il a fallu s'adapter.

On devait rentrer à Nice mi-août après une petite année de voyage, tout au plus, et ce Pérou dont nous rêvions tant était prévu pour le mois de juin, pour fêter les 6 ans d'Hugo.


Mais durant cette année 2020 complètement folle, bouleversée par la pandémie, nous avons choisi de poursuivre l'aventure, de forcer le destin ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a fallu s'employer. Et là, croyez-moi, j'ai une équipe tenace, très tenace !

Mais soyons lucide, sans une famille hors pair restée en France à nous soutenir, de très bons amis et un peu de chance, on n'aurait pas réussi à aller aussi loin.


Retour sur un voyage hors du commun et une aventure familiale qui marquera à jamais toute une vie.


23 mars.

Le COVID que nous fuyions en Asie depuis le nord du Laos (et que nous avons attrapé fin décembre 2019... sans le savoir à ce moment-là), nous aura finalement rattrapé en Australie.

Après un road-trip d'un mois de la Great Ocean Road à Brisbane, en passant par Melbourne et Sydney, nous nous faisons piéger à Gold-Coast dans la province du Queensland, à 3 jours de prendre notre vol pour la Nouvelle-Calédonie. Annulation du vol, de tous les vols en fait. Fermeture des frontières. Et merde !


On savait que cela pouvait arriver mais on croyait sincèrement qu'on n'en arriverait pas là.

Bon... il y a pire que de se retrouver bloqué en Australie. Mais quand même. Cela remet beaucoup de choses en question. La situation est inédite et franchement bancale. Le ministre de l'Intérieur adresse un message à tous les Français hors du territoire : chers concitoyens, mettez tout en œuvre pour rentrer dare-dare à la maison... Oui, mais voilà, on n'a plus de maison et, surtout, on n'a pas envie !


Nous prenons contact avec les copains tour-du-mondistes rencontrés le long du chemin pour prendre la température. Les situations sont variées mais la tendance est clairement à l'abandon, souvent la mort dans l'âme. La plupart des pays demandent aux voyageurs de rentrer chez eux... Dans l'ensemble, les familles autour du monde jouent le jeu et rentrent se confiner en France, en espérant repartir dans quelques mois (à ce moment-là, on ne sait pas encore que la pandémie va traîner en longueur). Certains préfèrent quand même jouer les morts et attendre... pour voir... comme nos copains bloqués au Népal... ou d'autres familles coincées au Pérou ou en Thaïlande.


On hésite. Rester en Australie n'est pas possible, le coût de la vie est trop élevé ; on va épuiser nos ressources et nos visas expirent dans 2 mois. Les autorités australiennes seront certainement conciliantes mais le plan est risqué. Il y a bien une solution... se faire rapatrier en Nouvelle-Calédonie. C'est Magali qui a l'idée. Après tout, c'est la France. Le ministre a dit de rentrer en France, pas en métropole ! C'est un peu tiré par les cheveux mais bon... ça se tient !


Bref, on contacte l'ambassade de France en Australie pour expliquer notre situation et, à notre grand étonnement, nous avons droit à un accueil vraiment chaleureux. En substance : la France est à vos côtés les gars, on ne vous laissera pas tomber, faites ce qui est le mieux pour vous... En gros, il y a le discours officiel et les cas particuliers ! C'est dans ces moments qu'on aime notre pays.


Le problème c'est que la Nouvelle-Calédonie rapatrie seulement ses résidents... Oui... certes... Mais nous avons un atout dans la manche, Magali est médecin et se porte volontaire pour filer un coup de main aux services sanitaires français du Pacifique. Et, justement, face à la pandémie qui effraie, les autorités calédoniennes cherchent à récupérer du personnel médical.


Malgré cela, notre situation reste bancale. Nous ne sommes pas prioritaires. Les jours passent... le doute s'installe. On multiplie les coups de fil. Un, deux, trois vols de rapatriement sont organisés mais nous ne sommes pas sur la liste. Pas sûr qu'il y en ait d'autre nous dit-on...

En attendant, nous sommes bloqués dans le Queensland. Les provinces se sont barricadées. Bloqués mais pas confinés ; il y a une certaine tolérance avec les voyageurs. On en profite pour visiter cette région sauvage et magnifique, grande comme trois fois la France : le parc national du Mont Barney, Hervey Bay, la grande barrière de corail et l'île de Lady Musgrave depuis la ville de 1770... Et, puisque nous avons le temps, nous remontons assez haut dans le nord, jusqu'à Port Douglas, au nord de Cairn, afin de profiter du soleil, de se poser au bord de l'océan pour faire du bodyboard et fêter dignement les 10 ans d'Alexis. Cet anniversaire, il s'en souviendra longtemps !




Après presque un mois d'attente, le coup de fil tant attendu arrive. Famille Le Roux, tenez-vous prêt, vous partez pour Nouméa dans 72h. Décollage de Sydney. Vous pourrez y être ? Euh... oui, bien sûr, il n'y a que 2600km de voiture ! On a déjà testé, on peut les faire en moins de 40h si on ne dort pas trop (ça, on ne l'a pas dit). Sur ce, nous recevons par mail une autorisation spéciale de traverser le pays à présenter aux barrages et autres contrôles de police. On est euphorique. L'aventure continue...


Et voilà, comment 3 jours plus tard, nous nous retrouvons dans un avion en partance pour "la France". A peine plus d'une personne par rangée. Les hôtesses sont déguisées en cosmonautes comme si nous avions tous Ébola ! Grosse ambiance ! (On ne m'a pas laissé faire de vidéos, quelle bande de rabat-joie !)


Nous partons donc nous confiner en Nouvelle-Calédonie. Enfin, confinés... pas vraiment. La Nouvelle-Calédonie n'a aucun cas de virus et impose juste une "quatorzaine sanitaire". Nous nous retrouvons donc enfermés au Stanley, un bel hôtel en bordure du lagon à Nouméa qui offre une vue magnifique sur la baie de Sainte Marie. Les autorités ont eu pitié de nous et nous ont octroyé un appartement de 4 pièces avec une terrasse. On survivra, malgré le régime alimentaire imposé qui semble être calibré pour tous nous faire prendre 5 kg, malgré les séances de cordes à sauter !


Deux semaines passent et nous voilà libres. Un peu perdus. On s'est fait livrer une voiture de location sur le parking de l'hôtel (toute une histoire !) mais on n'a pas vraiment de point de chute et Nouméa ne nous est pas familière. On trouve un petit hôtel au centre-ville pour la nuit. Pour le reste, on verra demain... Ce soir, nous sommes libres et c'est tout ce qui compte.


On se dit que d'ici un ou deux mois, on pourra repartir... Optimisme, quand tu nous tiens !

Magali commence son job à l'hôpital de Nouméa. L'équipe est ravie de l'accueillir et lui offre un accueil très chaleureux, d'autant qu'elle n'est pas venue pour peindre la girafe. Les collègues qui ne vont pas tarder à devenir des copains sont adorables !


Pendant que ma femme "sauve des vies", enchaîne "les Koné" et remplit les caisses, je m'occupe de l'intendance et de faire l'école aux enfants. Nous ne sommes pas en retard, loin de là, mais on se dit que si on peut prendre un peu d'avance, ça servira plus tard.

Pour le logement, nous trouvons refuge chez Jocelyne et Jean-Luc, à la ferme d'Erambérée, la plus grande ferme apicole de l'île, un endroit très bucolique, à quelques kilomètres de la rivière Dumbéa ou nous passons souvent nos après-midi. Les enfants sont ravis. Surtout Hugo, qui adore accompagner Jocelyne pour toutes les activités de la ferme (ramassage des œufs, cueillette des piments, de la vanille...) On ne les remerciera jamais assez de nous avoir si bien accueilli !


Mai... Juin... Juillet ... Août ... 4 mois s'écoulent et toujours pas de signes d'ouverture des frontières. Et avec le référendum sur l'indépendance qui approche, la Nouvelle-Calédonie annonce qu'elle garde ses portes fermées jusqu'en 2021, peut-être plus.... Argh ! On piste à tout va pour rejoindre la Polynésie mais il n'y a aucune solution. Pas moyen, même en bateau. Aucun vol au départ de Nouméa si ce n'est la continuité territoriale qui permet de rentrer à Paris par les vols Air-Calin Nouméa-Tokyo + Air France Tokyo-Paris... Et c'est là que germe la bonne idée. Ok, le seul moyen pour quitter la Nouvelle-Calédonie c'est le vol Air-Calin vers Tokyo. Et ça tombe bien, ces gens-là nous doivent un billet... Mais qu'est-ce qui nous empêche de prendre un autre vol que celui d'Air-France au départ de Tokyo ?


On contacte Air-Calin qui ne comprend rien à notre histoire et nous affirme que seul le vol pour Paris est possible, les 2 billets sont vendus ensemble. Rien à faire. Vous êtes bien sûr ??? Jusqu'à preuve du contraire, nous sommes des hommes libres. Si on a envie de bifurquer en arrivant à Tokyo, c'est notre problème... Rien ne nous oblige à monter dans l'avion d'Air-France. Ah bon ? Mais voyons, c'est la pandémie, qu'est-ce que vous voulez faire, si ce n'est rentrer en France... Ben, justement, on a plein d'idées, comme aller en Egypte par exemple, le pays est grand ouvert, et on a toujours rêvé d'aller voir les pyramides avec les enfants. Il a fallu bien insister, mais n'ayant aucun argument juridique à opposer, ils ont fini par accepter. En réalité, c'est Zip-World (notre super agence de voyage) qui leur a fait lâcher le billet pour Tokyo. A eux aussi, on doit un grand merci. Cette équipe est du tonnerre : professionnelle et impliquée, on recommande chaudement !




Et voilà, comment mi- septembre, nous parvenons à quitter la Nouvelle-Calédonie que nous avons sillonnée de long en large et qui était devenue notre chez-nous... Étrange sentiment. On laisse un peu de nous là-bas dans cette histoire…


Nous nous retrouvons accueillis à l'aéroport de Tokyo par une grande pancarte et 3 japonaises venues spécialement gérer notre cas un peu particulier. Autour de nous, les regards sont interrogateurs. Mais qu'est-ce qu'ils font eux, pourquoi ils sortent de la file... je croyais qu'on allait tous en France.

Il n'y a rien à dire. On aime les Japonais : discrets, respectueux, rigoureux, efficaces ! Le top de la civilisation... y'a qu'à tester leurs toilettes pour comprendre ! Après vérification de notre histoire et tout un tas de papiers (tests COVID négatifs, assurance, décharge de ceci et de cela), nous voilà redirigés vers le vol Emirates en partance pour Dubaï dans un aéroport fantôme. Durant tout l'après-midi, nous croisons uniquement les agents d'entretien... et, hasard incroyable, une copine qu'on n'avait pas vue depuis 10 ans (gros bisous à toi Caro, passe une belle année à Lifou) !


Les heures passent. Le terminal reste désert. On se demande si on ne va pas être les seuls dans l'avion. Finalement, une petite trentaine de personnes nous rejoint 1h avant le départ et c'est dans un A350 presque vide que nous embarquons. Trois banquettes par personne pour dormir. Quel gâchis, bonjour l'empreinte carbone ! En tout cas, on repart après 5 mois d'immobilisation... et on se rapproche de l'Europe.


On garde les détails amusants de ce voyage pour une autre histoire et nous voilà en Egypte...

Même dans nos rêves les plus fous, nous n'aurions pu imaginer ce qui va se passer au pays des pharaons. Les gens sont plus que ravis de nous accueillir. Tout est à moitié prix, pour tenter de relancer le tourisme. Et comme, il n'y a personne, nous bénéficions presque systématiquement de visites en mode "chef d'Etat" : des sites fabuleux pour nous tout seul ou presque : les pyramides, les tombes, les musées... Aucun problème pour prendre des photos. A Saqqarah, nous sommes même la première famille de touristes à revenir sur le site depuis plusieurs mois ; on parle de nous à la radio !


Nous en profitons à fond et parcourons le pays en train et en bus du nord au sud : Alexandrie, Le Caire, Gizeh, Louxor, Assouan, Abu-Simbel, la mer Rouge... la totale !

Dans les temples, on nous laisse souvent aller dans les coursives ou les pièces qui ne sont habituellement pas ouvertes au public, comme si nous étions des égyptologues. On se régale à faire des vidéos.

Pour mon anniversaire, nous avons le droit à une visite privée de la tombe de Nefertari, dans la vallée des reines, ouverte pour nous ce matin-là ! Le rêve inatteignable de tous les passionnés d'Egypte ancienne. Ceux qui connaissent apprécieront !!!

Ce qui nous arrive est tout simplement irréel. Même en écrivant ce texte, j'ai encore du mal à réaliser la chance que nous avons eue. Et je ne parle pas du cousin de ma femme, Nabil, que nous croisons un matin par hasard en train de faire du VTT dans la campagne de Louxor. Non, vraiment, ce voyage aura été plus qu’étonnant !



Franchement, après l’Egypte, je ne sais vraiment pas où on va aller...


Une nouvelle fois, c'est ma femme à l’affut sur les réseaux sociaux qui piste le bon plan : la Tanzanie. Hum...sur le moment, je n'y crois pas une seconde. Trop cher, trop compliqué.

Mais, à y regarder de près... Ce n'est pas très loin de l'Egypte... le pays est ouvert (le COVID est le 14e de leur problème) ... il n'y a personne en ce moment... tout est à prix d'ami... et, surtout, il y a le Serengeti et Zanzibar, mythe de tout grand voyageur qui se respecte ! On n'aurait jamais pensé pouvoir faire un safari dans les grands parcs africains avec les enfants mais cette année tout semble possible aux très rares voyageurs qui ont décidé de se risquer sur les chemins du monde. N'y aurait-il pas là, une formidable opportunité ?


Nous prenons contact avec Marjorie et son équipe à Arusha, chaudement recommandés par les tour-du-mondistes sur le web, et en moins de 48h (normalement, il faut plusieurs mois), elle nous organise, ce qui est peut-être le plus beau plan de notre voyage.

Marjorie, merci ! Mille mercis !


J'achète les billets d'avion en urgence (un bon 36h avant le départ) et envoie les derniers mails de confirmation depuis l'aéroport. On a du mal à y croire. Les enfants ne réalisent pas bien, nous non plus. Ça parait complètement dingue.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous voilà chez les Massaïs... nous parcourons les parcs du Tarangire, Serengeti et Ngorongoro dans le nord du pays. Fabuleux ! Exceptionnel. Il n'y a pas de mots.

On ne sait plus où donner de la tête. Nous pensions apercevoir quelques girafes, éléphants, zèbres, gazelles et grands félins mais ce sont des milliers d'animaux qui se côtoient dans ces vastes étendues. On ne peut pas les compter ! Notre guide, Wilfred, est un vrai expert de la vie sauvage. Il apprend aux enfants à reconnaître tous les animaux et à différencier les gazelles. Hugo devient un expert de la gazelle de Thompson. Pour ne rien gâcher, Wilfred, a des yeux d'aigle. Il repère les léopards dans les arbres à 100m à la ronde... Nous, même avec les jumelles, on n'y arrive pas !

Nous avons vu pas mal de choses dans notre vie, mais nos nuits dans le Serengeti et la descente dans le cratère du Ngorongoro, resteront à jamais un de nos plus beaux souvenirs.




Après le nord de la Tanzanie, nous mettons le cap sur Zanzibar pour aller nous baigner dans l'océan indien. Les tensions sont en train de monter dans le pays à l'approche de l'élection présidentielle, et il est temps d'aller se cacher quelques jours. Nous atterrissons chez Léonie, au New-Teddys-on-the-Beach, dans le village de Jambiani au sud de l’ile. Un petit coin de paradis en bordure de l'océan Indien. Des nuances de bleu à l'infini... et une douceur de vivre qui arrête presque le temps. Nous restons une dizaine de jours et faisons la connaissance de Gildas, Myriam, Clément et Loïs, autre famille de voyageurs au long cours qui est restée coincée 7 mois en Thaïlande. Et voilà de nouveaux copains...



Stone Town, Nungwi, les voiliers d'Olympe (Boss Dhow)... trop de choses à raconter ici. Il faudra un autre article.

Avant de partir, je n'étais pas très chaud pour l'Afrique subsaharienne, mais là j'ai changé d'avis ; c'est la magie des voyages.


Bon, ce n’est pas tout, mais où va-t-on maintenant ? Voilà un petit mois que nous sommes en Tanzanie, il faudrait voir à ne pas s'endormir.


Nouvelle hésitation. On est tenté par la Zambie limitrophe que nous pouvons rejoindre par un train très pittoresque mais le pays vient d'imposer des restrictions qui nous compliquent un peu trop les choses. Autre option : l’Afrique du Sud. Mais après le safari que nous avons fait en Tanzanie, on hésite, ça ressemble un peu trop. Quoi d'autre ? La Turquie est ouverte mais les tensions diplomatiques avec la France nous font douter et on ne sait pas très bien où on rebondirait après. On avait pensé à la Jordanie, mais le pays vient d'imposer une quatorzaine aux visiteurs, c’est notre copain italien Michele rencontré à Abu-Simbel qui nous prévient. Dilemme de voyageurs autour du monde en tant de COVID. Les jours passent…


On discute avec la communauté sur le web et on se rend compte que la grosse majorité des voyageurs est actuellement au Mexique. Pas de restrictions et tout le monde se positionne pour la ré-ouverture prochaine de l'Amérique du Sud. Il nous reste 2 mois de voyage. C'est très tentant. L'Amérique du Sud était un gros morceau de notre voyage qui a sauté en avril dernier. Mais ce n'est pas la porte à côté et on ne peut pas transiter par l'Europe ! Pas simple. Vraiment pas simple. Après quelques jours de recherches, une bonne tonne de mails et de coups de fil, on réalise que le transit par les Etats-Unis est possible, contrairement à tout ce qui est dit sur le web. L'ambassade US en Tanzanie semble catégorique. Avec un ESTA valide en poche, le transit par New-York marche. Certes, nous sommes européens, mais nous n'avons pas mis le pied en Europe depuis 1 an et c'est bien cela qui compte. Le plus dur pour voyager cette année aura souvent été de trouver la bonne information. Contrairement à tout ce qui est dit dans les médias, beaucoup de choses sont possibles. Il faut juste trouver comment s'y prendre.


C'est décidé, ce sera donc le Mexique. Notre itinéraire que nous avions patiemment construit pour être cohérent avant le départ ne rime de toute façon plus à rien. Nous cassons la tirelire et dégotons un vol Dar-Es-Salam/ New-York à un tarif incroyable (les compagnies aériennes semblent préférer vendre à perte plutôt que de couler) et un low-cost New-York/Cancun qui fera parfaitement l'affaire si ce n'est une nuit blanche à JFK, mais bon, on en a vu d'autres.

Nous voilà donc à Cancun, en bordure de la mer des Caraïbes. Nous louons une voiture pour 3 semaines et partons à la découverte des civilisations Mayas et Aztèques : Chichen Itza, Uxmal, Yaxchilan, Tehotihuacan... sans oublier Mérida, San Cristobal de Las Casas ou Oaxaca, étapes éphémères mais qu'on a adoré. Le pays est immense et 3 semaines c'est court. On donne tout ce qu'on a et, au terme d'un road-trip de 6000km qui nous conduit jusqu’à Mexico, nous ressortons conquis par ce pays et ses bons petits plats. Je passe sur la méga tempête tropicale que nous avons essuyée la deuxième semaine et qui ressortira un jour ou l'autre dans une de nos vidéos...



Il nous reste 5 semaines et le Pérou vient de rouvrir... La visite du Machu Picchu est même gratuite pour l'occasion. C'est trop beau pour être vrai. Les dieux du voyage sont avec nous (et pourtant, nous n'avons sacrifié aucun enfant au Mexique, ce que n'hésitaient pas trop à faire les Mayas pour s'attirer les bonnes grâces des divinités locales). Nous sautons dans le premier avion pour Lima et débarquons au pays de l'Inca, le fils du soleil ; les autres ce ne sont pas des Incas mais des Quechuas nous a-t-on appris en chemin.


Celui-là de pays, on en rêvait depuis longtemps : le Machu Picchu, l'Altiplano, le lac Titicaca, Cuzco (assurément une des plus belles villes du voyage), le mont Vinicunca aux 7 couleurs (à 5038m, notre record !), la forêt amazonienne bien sûr... et j'en passe, comme le canyon de Colca et ses grands condors, une très belle surprise. Pas vraiment possible de résumer tout cela en quelques lignes. Il faudra qu'on y revienne...



Photos du Pérou #1 et Pérou #2



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